Vendredi 20 novembre 2009 : Louis Guilloux l'insoumis
Vous qui passez sans me voir, je vous informe que
dans le cadre du mois du film documentaire,
Le P'tit Seize, le ciné-club de Saint-Rivoal, a le plaisir de vous convier
Le vendredi 20 novembre à 20h30
à la projection du film :
« Louis Guilloux, l'insoumis »
Réalisation de Rolland
Savidan et Florence Mahé
Bretagne/2008/70 minutes/RS Productions et la société des amis de Louis Guilloux
Né
à Saint Brieuc le 15 janvier 1899, Louis GUILLOUX, grâce à
l'universalité de ses propos et à la compassion dont il a sans cesse fait
preuve,
est peut-être le
dernier et le plus pur des grands écrivains humanistes du 20ème
siècle.
Son ami Albert Camus disait de lui qu'il
était le romancier de la douleur.
Ce film retrace son parcours et donne à voir et à entendre les moments majeurs de sa vie.
Ce
fils de cordonnier, ce boursier, ce journaliste à la petite semaine
était de toujours sensibilisé aux luttes des plus humbles,
des plus
démunis et à leur vie précaire :
« qui est souvent le lot de ceux qu'on appelle des petites gens, sous prétexte qu'ils font les gros ouvrages... »
Dans ce documentaire magistral, Louis GUILLOUX nous fait part de ses réflexions et de ses engagements.
Parfois
empreinte de pessimisme, hantée par l’injustice et la misère, son
œuvre reste marquée par un sens profond de la fraternité humaine.
Dénonciatrice
de toutes les formes d’injustice et de violence sociale et
politique, sa voix nous apparaît aujourd'hui plus nécessaire que jamais.
Il est mort le 14 octobre 1980.
«C'est la société qui institue des différences monstrueuses entre les personnes. Ensuite, elle se permet de châtier les uns et pas les autres.»
Rolland
Savidan et Florence Mahé seront présents et ils accompagneront la
discussion qui suivra la projection.
Coordination : Daoulagad Breizh et la Bibliothèque départementale du Finistère
La chargée de com
... et parce que je suis vraiment dévouée, je vous livre ci dessous, la bibliographie de Louis Guilloux :
La Maison du peuple, Paris, Grasset, 1927
Dossier confidentiel, Paris, Grasset,1930
Compagnons, Paris, Grasset, 1931
Souvenirs sur Georges Palante, Saint-Brieuc, O.L.Aubert, 1931
Hyménée, Paris, Grasset, 1932
Le Lecteur écrit, choix de lettres recueillies par L.Guilloux, Paris, Gallimard, 1932
Angélina, Paris, Grasset, 1934
Le Sang noir, Paris, Gallimard, 1935
Histoires de brigands, Paris, Editions sociales internationales, 1936
Le Pain des rêves, Paris, Gallimard, 1942
Le Jeu de patience, Paris, Gallimard, 1949
Absent de Paris, Paris, Gallimard, 1952
Parpagnacco ou La Conjuration, Paris, Gallimard, 1954
Les Batailles perdues, Paris, Gallimard, 1960
Cripure, Paris, Gallimard, 1967
La Confrontation, Paris, Gallimard, 1962
La Bretagne que j’aime, racontée par Louis Guilloux et légendée par Charles Le Quintrec,
photographiée par Pascal Hinous, Paris, Editions Sun, 1973
Salido, suivi d’O.K. Joe!, Paris, Gallimard, 1976
Coco perdu, Essai de voix, Paris, Gallimard, 1978
Carnets 1921-1944, Paris, Gallimard, 1978
Grand Bêta, Paris, Gallimard, 1981
Carnets 1944-1974, Paris, Gallimard, 1982
L’Herbe d’oubli, texte établi par Françoise Lambert, Paris, Gallimard, 1984
Vingt ans ma belle âge, nouvelles, Paris, Gallimard,1999
Labyrinthe, Paris, Gallimard, 1999
Parus en livres de poche
Le Pain des rêves
Le Sang noir
Salido, suivi d’O.K. Joe!
Coco perdu
Ouvrages et études consacrés à Louis Guilloux :
Prigent Edouard : Louis Guilloux, P.U.B., 1971
Bourlès Jean-Claude : Louis Guilloux, les
maisons d’encre, Christian Pirot, 1997
Loisel Yves : Louis Guilloux, biographie, Coop Breizh, 1998
Pelletier Yannick : Des ténèbres à l’espoir,
Louis Guilloux, An Here, 1999
Godard Henri : Louis Guilloux, romancier de la condition humaine, Gallimard, 1999
Pelletier Yannick : Louis Guilloux et la Bretagne, Blanc Silex, 2004
Sylvie Golvet : Compagnons en classe est un
document pédagogique destiné à accompagner l’étude de Compagnons.
Disponible au Pain des rêves , au C.R.D.P. Bretagne à Rennes, au C.D.D.P.22 à Saint-Brieuc.
Patrick Hersant : L’Interprète, Gallimard, 2007
Alice Kaplan : Dans les traces d’une cour martiale américaine
en Bretagne en 1944, traduit de l’anglais (américain). Alice Kaplan, universitaire aux Etats-Unis, a d’abord publié une
traduction d’OK, Joe !, puis mené cette enquête sur le fonctionnement de la cour martiale où Louis Guilloux avait exercé en tant qu’interprète.